Le Maroc fait face au rouleau compresseur de la démographie, des modes de croissances de ses villes, des inégalités sociales et spatiales, des effets de changement climatique, des exigences de la stratégie d’émergence, de la qualification des ressources humaines et de la mise à niveau urbaine et territoriale. Les crises tendent à s’additionner et se concentrent particulièrement dans les grandes villes.

Les outils disponibles et mobilisables pour faire face, n’ont pas encore produit des effets suffisants pour «dompter» les incertitudes et permette au pays de bénéficier des marges pour une gouvernance confortable. Tout est prioritaire et doit se régler dans l’urgence, même si tout le monde est conscient que les problématiques structurelles ont besoin du temps pour murir.

Malgré la pénibilité des états des lieux, le pays a besoin (et il a les moyens) des petites victoires à sanctuariser et à transformer en véritable support de développement, de cohésion sociale, d’extension territoriale des opportunités de promotion sociale et de la généralisation des pratiques résiliantes et durables à tous les niveaux de la gouvernance territoriale.